Où trouver de l'eau en randonnée ?

Vous prévoyez de partir faire une grande randonnée (GR) sur plusieurs jours ? Vous vous demandez où et comment trouver de l’eau potable en randonnée ?

La suite va vous intéresser.

Quand on demande à un “nouveau” randonneur ce qu’il a pensé de sa première expérience, la plupart du temps, il répondra qu’il a eu mal au pied, qu’il a eu très soif et qu’il aurait dû prévoir plus d’eau…

L’eau en randonnée est indéniablement un problème difficile à résoudre, sauf si on s’organise et qu’on sait où en trouver.

Vous pouvez trouver de l'eau en randonnée :

- Dans les lieux publics (campings, commerces, etc)
- Dans les lacs, les ruisseaux et les rivières
- Dans l’humidité ambiante
- Dans les sols (marécages…)
- En récupérant la pluie

Cela dit, pratiquement toutes ces sources d’eau exigent des précautions que nous allons aborder.

Mais d’abord, rappelons l’énorme importance d’une bonne hydratation.

Avant-propos : L'importance de s'hydrater en randonnée

La déshydratation est un état insidieux. De nombreux symptômes que nous confondons avec de la fatigue ou un mal des montagnes sont en réalité des signes de déshydratation plus ou moins sévères. Cela commence souvent avec des maux de tête, de la fatigue, des nausées ou un léger malaise.

Si elle n'est pas traitée, la déshydratation peut avoir des effets plus graves : 

• Faiblesse accrue
• Déficience mentale
• Grave déficit hydrique
• Accélération du rythme cardiaque

La règle de base de consommation d’eau est d’environ un litre par heure de randonnée (jusqu’à 3 litres lors des efforts très intenses).

Pour savoir si vous êtes suffisamment hydraté ou pas assez, votre urine est le meilleur indicateur. 

• Une urine claire = consommation d'eau adéquate
• Une urine foncée = signe de déshydratation évidente.

Une bouteille ou une gourde avec 1 litre d’eau pèse approximativement 1 kilogramme, il est donc facile de comprendre que le poids de l'eau peut rapidement devenir un problème dans votre sac à dos. 

L'astuce consiste alors à transporter suffisamment d’eau pour vous maintenir hydraté entre les différents points d’eau du parcours. Pour cela, il est essentiel de s’informer avant de partir.

Trouver de l'eau pour survivre en randonnée

Nous abordons là un sujet de discorde assez fréquent parmi les randonneurs, les chasseurs et autres aventuriers en milieu sauvage.

Dans une situation critique et avec aucun moyen de purifier l'eau, il sera sans doute préférable de la boire avec le risque de maladie plutôt que d’être confronté à une déshydratation sévère qui pourrait dégénérer vers le pire. 

Dans tous les autres cas : Il est préférable de jouer la carte de la sécurité et de filtrer les sources d'eau naturelles. 

Mais pour éviter de se poser ce genre de questions, faire l’acquisition d’un bon filtre ou d’un purificateur d'eau est d’une aide inestimable.

1. L’eau potable dans les lieux publics

C’est évidemment la solution la plus évidente et selon les randonnées, ce ne sont pas les endroits qui manquent. 

Vous pourrez par exemple trouver de l’eau potable :

• Dans les campings
• Dans les parcs publics
• Dans les églises
• Dans les cimetières
• Dans les toilettes publiques
• Dans les offices de tourisme
• Dans les commerces (auberges, restaurants, bars…)
• Dans les hébergements (gîtes, refuges, campings…)

En dernier recours, les particuliers peuvent également vous remplir votre gourde. Évidemment, c’est rarement la solution pour laquelle on veut opter pour éviter de déranger… 

Mais en pleine nature, à des kilomètres de toutes civilisations, les points d’eau potable sont beaucoup plus rares… Voici quelques astuces pour pouvoir vous hydrater même dans ces conditions particulières.

2. Évitez les eaux stagnantes

Le premier des conseils à retenir, c’est d’éviter absolument les eaux stagnantes, telles que les flaques croupies depuis plusieurs jours, les bacs de rétention, etc.

Ceci, simplement parce que les insectes adorent s’y installer pour proliférer et surtout, les micro-organismes, les bactéries et les virus s’y développent comme nulle part ailleurs.

À moins d’être dans une situation désespérée, en sévère déshydratation et en possession d’un moyen pour filtrer l’eau, telle que notre gourde ÖKO, retenez juste que “eau stagnante = danger”.

3. Les plans d’eau, lacs, rivières et ruisseaux

Contrairement au point précédent, l'eau qui coule est une meilleure alliée, mais pas parfaite pour autant et quelques précautions sont quand même requises.

Concernant les lacs et les plans d’eau, essayez de découvrir (ou de vous informer avant de partir) de l’origine de l’eau. Si elle provient de la fonte des glaciers, il ne devrait pas y avoir de problème. Si, à l’inverse, une usine est située en amont du lac, des précautions sont à prendre.

Pour les rivières, c'est la même chose, il faut essayer de s’assurer que cette dernière ne soit pas “obstruée” par un animal mort en amont.

Cela peut arriver les jours suivants des orages, où certains animaux, paniqués, se blessent avant de s’échouer dans une rivière. Inutile de préciser que boire cette eau n’est clairement pas recommandé !

Conseil sûreté : La meilleure des choses à faire est de récupérer l’eau le plus haut et le plus près possible de la “source” avec une gourde filtrante.

4. Recueillir l’eau de la rosée

Selon le climat, quand il fait chaud le jour et froid la nuit, le choc thermique entre le chaud et le froid produit de la condensation, qu’il est possible de récupérer !

En tendant un tissu (t-shirt ou serviette), de préférence absorbant, il va capturer la rosée en se gorgeant d’eau quand l’humidité va commencer à tomber et il sera, plus tard, possible de la boire en pressant le linge mouillé.

Nous ne parlons pas de récupérer des litres d’eau potable, mais c’est une “source” potentielle supplémentaire que vous pouvez exploiter.

5. Récupérer l’eau de pluie

La pluie est une excellente source d'eau, mais à moins de marcher sous la pluie avec des seaux (ce qui n’est pas pratique, avouons-le !), cette “source” d’eau est mieux adaptée au moment de monter le camp du soir.

Pour la récupérer, deux méthodes fonctionnent :

• Directe : mettez un récipient au sol et… Attendez qu’il se remplisse
• Goutte à goutte : dans un récipient, mettez des bâtons qui vont servir de “conduite d’eau”

La deuxième méthode récupère beaucoup plus d’eau et fonctionne également sous les arbres quand la pluie a arrêté de tomber.

Attention : L'eau de pluie n'est pas courante, si vous en récupérez, buvez-la rapidement. Beaucoup de bactéries se développeront pendant son stockage.

6. Les tourbières et les marécages

On peut facilement trouver de l'eau potable dans les tourbières et les marécages grâce aux eaux souterraines qui adoucissent le sol.

Il suffit de creuser un petit trou et de voir si l'eau souterraine s'accumule.

L’eau est naturellement filtrée par les couches du sol, mais si vous avez un doute, utilisez une gourde filtrante pour la récupérer.

7. Suivez les insectes et les traces d’animaux

Les animaux et les insectes sont intelligents, ils ne s’établissent jamais loin d’un point d’eau. Ainsi, si vous les repérez, vous pouvez être sûr que de l’eau se trouve près de vous.

Voici quelques exemples de distance parcourue depuis un point d’eau par certains animaux et insectes :

• Abeilles : eau à 4 km maximum
• Mouches et papillons : eau à 2 km maximum
• Moustiques : eau maximum à 500 m
• Grenouilles : eau à proximité (quelques dizaines de mètres)

Les traces d'animaux peuvent également vous conduire à un point d’eau, car les animaux ont besoin d'un approvisionnement régulier, tout comme les humains.

Soyez prévoyant et filtrez l’eau !

Chacune des propositions ci-dessus vous permettra de trouver plus ou moins d’eau pour vous aider à rester hydratés, peu importent les circonstances.

Cela dit, pour que vous puissiez profiter de l'eau de votre ravitaillement sans vous demander si elle va vous rendre malade le lendemain, il vaut mieux être prévoyant et s’équiper en conséquence.

La solution la plus pratique, la plus simple à mettre en œuvre et la plus efficace à utiliser en randonnée ou même chez vous tous les jours, c’est d’opter pour une gourde filtrante ÖKO.

Elle garantit légèreté, confort et sécurité avec sa filtration maximale.